CORTON-CHARLEMAGNE
GRAND CRU 2019
CORTON-CHARLEMAGNE
GRAND CRU 2019
Cépage
Notes de dégustation
Nez : riche et expressif, avec des notes de noix fraîche, fruits exotiques et cannelle.
Palais : en bouche, ampleur et puissance, on retrouve la noix fraîche, le poivre, les fruits exotiques et l'ambre. Un vin souple, concentré, marqué par un bon niveau d'acidité qui lui confère une belle fraîcheur et une bonne persistance aromatique.
Accords mets et vins
Service
Potentiel de garde
Origine
Cette vigne a été offerte par l’empereur Charlemagne en 775 à la collégiale Saint-Andoche de Saulieu. Elle restera un millier d’années dans ce patrimoine. Célébrant aujourd’hui encore l’empereur à la barbe fleurie, le Corton-Charlemagne réunit les climats "Charlemagne" et "En Charlemagne" ainsi que quelques climats voisins et fédérés sous cette bannière (l’AOC Grand Cru date du 31 juillet 1937).
Vinification et élevage
Millésime : 2019
2019 est une année singulière et fortement contrastée. Elle a apporté son lot de stress, avec des moments de tension dans beaucoup d’exploitations, alors que les vendanges se sont passées très sereinement, pour un résultat final qui enthousiasme les professionnels au-delà de leurs attentes. Il a fait chaud et sec, mais les vins affichent une fraîcheur qui ravira les amateurs de vins de Bourgogne, accompagnée d’une gourmandise qui séduira. Seul bémol, les volumes sont en dessous d’une année moyenne.
Les températures clémentes de mars permettent une belle évolution de la vigne. Les parcelles les plus en avance atteignent le stade mi-débourrement dès les premiers jours d’avril. Mais, un temps froid s’installe alors sur la Bourgogne. Les gelées du 5 avril au matin, en particulier, provoquent des dégâts, plus ou moins marqués selon les secteurs, les températures et le stade de développement de la végétation. Ceux-ci impacteront les volumes récoltés, en particulier dans le Mâconnais. Les températures restent basses et de nouvelles gelées ont lieu entre le 12 et le 15 avril. Toutefois, leurs dégâts sont bien moindres. Le cycle végétatif redémarre seulement après la mi-avril, grâce à la hausse des températures. Le stade mi- débourrement est atteint après la mi-avril pour les parcelles les plus en retard.
La chaleur et le manque d’eau s’imposent ensuite. Dans la grande majorité, les vignes conservent un excellent état sanitaire jusqu’aux vendanges, les pressions d’oïdium, ponctuelles et localisées, étant vite maîtrisées. Les quelques précipitations d’août aident au développement de la vigne et lancent la véraison. En quantités très variables selon les zones géographiques, elles créent une forte hétérogénéité dans l’avancement du cycle végétatif, d’une parcelle à l’autre, mais aussi, parfois, à l’intérieur d’une même parcelle. Cette hétérogénéité se maintient jusqu’aux vendanges.
Globalement, la vigne a plutôt bien résisté au manque d’eau, restant vigoureuse jusqu’au bout. Néanmoins, celui-ci affecte plus durement certaines parcelles en fin de saison, particulièrement sur les jeunes plants. Un peu de grillure survient alors.
La fin août et le début septembre restant au beau fixe, la maturation se fait à un bon rythme. Quelques phénomènes de concentration sont à noter en septembre, mais, grâce aux millerands, une fois n’est pas coutume, l’acidité reste présente jusqu’au bout dans les baies !
Les vendanges débutent le 30 août pour les crémants, suivies une semaine plus tard par celles des vins tranquilles qui s’étalent jusqu’à la mi-octobre. Cette durée inhabituelle est possible grâce à l’excellent état sanitaire des raisins et au maintien de conditions météo favorables. Tenant compte de la diversité des maturités de chaque parcelle, les vignerons récoltent au rythme du raisin.