BEAUNE PREMIER CRU > BOUCHARD Aîné & Fils

BEAUNE PREMIER CRU 2021

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2021 2022

Cépage

100% Pinot Noir.

Notes de dégustation

Couleur : beau rubis intense et profond.

Nez : notes de cerises rouges, de fruits noirs avec une agréable pointe de vanille et beaucoup de complexité.

Bouche : souple sur des tanins soyeux et des arômes de petits fruits typiques du Pinot Noir comme le cassis.

Accords mets et vins

Ce premier cru accompagne parfaitement les plats cuisinés avec une sauce au vin, comme une viande rouge marinée ou un poulet aux morilles. Il sera également parfait sur les fromages de caractère.

Service

Servir idéalement à une température située entre 15 et 17°C.

Potentiel de garde

Dans de bonnes conditions, ce grand vin se conservera de 5 à 8 années.

Origine

Au cœur d'un des vignobles les plus prestigieux, Beaune, la capitale des vins de Bourgogne, est une des plus grandes appellations : elle s’étend sur 450 ha produisant en moyenne 13 170 hl par an sur 41 climats différents, dont 322 ha sont classés en Premiers Crus.

Beaune tire son nom du Dieu Gaulois du soleil et des eaux Belenus. La ville fut d’ailleurs souvent nommée la reine des vins. Image même de la Bourgogne et capitale de son vin, Beaune attire les regards du monde entier lors de la vente des vins de ses Hospices.

Fruit de l'assemblage de plusieurs parcelles de Premiers Crus, cette cuvée permet de réunir différentes facettes du terroir de Beaune.

Sols bruns calcaires, cailloutis rouges, oolithe ferrugineux, calcaires jaunes, marnes, argiles et sables / Pentes variées et souvent bien prononcées / Exposition Sud et Sud-Est / Altitudes 190-380 mètres

Vinification et élevage

Récoltés à la main, les raisins sont triés à la vigne puis à nouveau en cuverie sur une table. Les baies sont ensuite égrappées à 100 % mais non foulées et donc mises entières en cuve bois par gravité. La macération dure 3 semaines environ avec des pigeages réguliers.

Le vin est élevé 16 mois en fût sans soutirage (30% de fût neuf).

Millésime : 2021

Jusqu’au dernier jour, l’année viticole 2021 a été éprouvante pour les vignerons. Depuis le gel d’avril, aggravé par un redémarrage précoce de la vigne, jusqu’aux vendanges en septembre, les changements météorologiques brutaux ont imposé leur tempo. Seuls moments de répits, la floraison dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison sous le soleil, à partir de la mi-août. Ainsi, sauf pour les volumes, les belles réussites sont à la hauteur des efforts consentis. Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous.

Outre les pertes de volumes dues au gel (et à la grêle de juin dans quelques secteurs du Mâconnais), les raisins récoltés ont fait l’objet d’un tri très méticuleux, à la vigne, puis en cuverie.

Malgré tout, 2021 est un millésime intéressant à travailler, car il demande une vraie technicité : les vinifications doivent être très précises. Lors des premières dégustations, des tendances se dessinent : le potentiel aromatique des moûts est bien là, et les équilibres sucres-acides retrouvent des typicités appréciées par les amateurs de vins de Bourgogne.