SAVIGNY-LÈS-BEAUNE 2020
SAVIGNY-LÈS-BEAUNE 2020
Cépage
Notes de dégustation
Nez : Rare en Bourgogne, le Pinot Blanc dévoile ici ses jolies notes florales.
Palais : Une belle fraicheur en bouche avec quelques notes d’agrumes en attaque suivies par une ouverture sur les fruits blancs rehaussés de notes boisées.
Accords mets et vins
Service
Potentiel de garde
Origine
Le vignoble forme un V dont les deux branches sont séparées par le cône alluvial du Rhoin. On trouve donc une diversité de terroirs allant des sols graveleux, riches en fer, du côté de Pernand-Vergelesses, à des calcaires brun-rouge plus argileux en descendant le coteaux en passant par des sols plus sableux sur le coteau d'en face. Cette diversité permet d'obtenir le fruité et la souplesse très caractéristiques de l'appellation.
L'appellation couvre 383 hectares : 144 hectares de vignes sont classés en 1er cru et seulement 15% de la surface sont dédiés aux vins blancs.
Vinification et élevage
Les raisins ont été pressés directement après la récolte. Les jus ont été laissés au repos en cuve où la fermentation alcoolique a débuté pour s’achever en fûts. Le vin a ensuite été placé en fûts (pour moitié en tonneau d’un vin, un quart neuf, et un quart de deux vins) pour 11 mois d'élevage avec un bâtonnage des lies pendant 2 mois.
Millésime : 2020
Les mesures sanitaires ont signé ces vendanges mais ne les ont pas empêchées ! Malgré la chaleur et la sécheresse qui ont historiquement marqué l’année, la qualité était au rendez-vous avec toutefois des rendements en baisse, en particulier sur les rouges aux volumes hétérogènes, mais aux beaux équilibres. Globalement l’acidité était présente, gage de vins de garde…
En Bourgogne, l’année 2020 a été marquée par la douceur et par la sécheresse. Dès la sortie d’un hiver sans gel, un temps ensoleillé et sec a dominé le printemps, favorisant un débourrement très précoce. Quelques rares épisodes pluvieux en juin et juillet n’ont pas suffi à éviter le manque d’eau. Avec des températures estivales très élevées et une lumière intense, les vignes ont petit à petit souffert de stress hydrique entrainant un blocage de maturité avant les vendanges.
Le cycle végétatif a été cette fois encore raccourci avec près de trois semaines d’avance sur 2019. Heureusement la récolte a été sauvée par les nuits relativement fraîches. La vendange était magnifique mais avec de très petits volumes en jus sur les rouges (baisses de 30 à 50%), et des degrés raisonnables en dépit de la chaleur. Les blancs ont été au contraire très généreux et ont parfaitement résisté à ces conditions extrêmes.
Les vendanges ont débuté le 21 août avec la Côte Chalonnaise et plus précisément le Givry rouge, puis le 23 août nous avons attaqué la récolte des premiers raisins de Chardonnay avec sur la parcelle du Beaune 1er cru Les Marconnets.
Nos impressions après les premières dégustations :
« Un millésime très prometteur pour les blancs avec un bel équilibre acide/alcool et des notes intenses de fruits blancs. Les fermentations alcooliques en fût ont duré quatre semaines. Les rouges avec des raisins millerands ont donné moins de jus mais de belles couleurs et des arômes prononcés de petits fruits rouges. Un millésime de garde se dessine avec des tannins généreux.
Quelques nuances toutefois selon les terroirs. Les rouges de la Côte Chalonnaise s’expriment plus sur des notes de confiture, la Côte Beaune présente une belle concentration et de belles couleurs. La Côte de Nuits, à ce stade, nous donne de très belles cuvées aux notes de fruits rouges et aux tannins de velours. »