BOURGOGNE PINOT NOIR 2019
BOURGOGNE PINOT NOIR 2019
Cépage
Notes de dégustation
Nez : un bouquet fin et subtil porté par des arômes de petits fruits noirs.
Palais : la bouche est souple, ronde, avec des tanins fondus et une belle fraîcheur.
Accords mets et vins
Service
Potentiel de garde
Origine
Pour notre Bourgogne rouge, les raisins de Pinot Noir sont issus prrincipalement de vignobles sélectionnés au sud de la Bourgogne, en Côte Chalonnaise et Côte de Beaune et, pour une plus petite partie, sur la Côte de Nuits.
C'est à cette étape, lors de la sélection des terroirs et vignerons partenaires, que notre viniculteur joue un rôle très important, afin de permettre au Pinot Noir de s'exprimer parfaitement dans le respect du savoir faire, de la tradition de qualité, d’élégance et de prestige de la Maison.
Vinification et élevage
Millésime : 2019
L’hiver est plutôt doux, avec des températures supérieures à la moyenne en décembre et février (+ 2,2°C en février par rapport à la normale, alors que les précipitations sont variables : décembre est très arrosé, février beaucoup moins. Le cycle végétatif démarre donc assez précocement, avec un débourrement légèrement en avance dans certains secteurs.
Les températures clémentes de mars (+ 1,1°C en moyenne sur l’ensemble de la région par rapport à la normale permettent une belle évolution de la vigne. Les parcelles les plus en avance atteignent le stade mi-débourrement dès les premiers jours d’avril.
Mais, un temps froid s’installe alors sur la Bourgogne. Les gelées du 5 avril au matin, en particulier, provoquent des dégâts, plus ou moins marqués selon les secteurs, les températures et le stade de développement de la végétation. Ceux-ci impacteront les volumes récoltés, en particulier dans le Mâconnais. Les températures restent basses et de nouvelles gelées ont lieu entre le 12 et le 15 avril. Toutefois, leurs dégâts sont bien moindres. Le cycle végétatif redémarre seulement après la mi-avril, grâce à la hausse des températures. Le stade mi-débourrement est atteint après la mi-avril pour les parcelles les plus en retard.
La chaleur et le manque d’eau s’imposent ensuite (en moyenne + 2,2°C sur la région Bourgogne et - 50 % de pluie dans l’Yonne par rapport à la normale.
Dans la grande majorité, les vignes conservent un excellent état sanitaire jusqu’aux vendanges, les pressions d’oïdium, ponctuelles et localisées, étant vite maîtrisées.
Les quelques précipitations d’août aident au développement de la vigne et lancent la véraison. En quantités très variables selon les zones géographiques, elles créent une forte hétérogénéité dans l’avancement du cycle végétatif, d’une parcelle à l’autre, mais aussi, parfois, à l’intérieur d’une même parcelle. Cette hétérogénéité se maintient jusqu’aux vendanges.
Globalement, la vigne a plutôt bien résisté au manque d’eau, restant vigoureuse jusqu’au bout. Néanmoins, celui-ci affecte plus durement certaines parcelles en fin de saison, particulièrement sur les jeunes plants. Un peu de grillure survient alors.
La fin août et le début septembre restant au beau fixe, la maturation se fait à un bon rythme. Quelques phénomènes de concentration sont à noter en septembre, mais, grâce aux millerands, une fois n’est pas coutume, l’acidité reste présente jusqu’au bout dans les baies !
Les vendanges débutent début septembre et s’étalent jusqu’à la mi-octobre. Cette durée inhabituelle est possible grâce à l’excellent état sanitaire des raisins et au maintien de conditions météo favorables. Tenant compte de la diversité des maturités de chaque parcelle, les vignerons récoltent au rythme du raisin. Aucune règle géographique : les analyses de maturité et la dégustation des baies prévalent.