MEURSAULT 2016
MEURSAULT 2016
Cépage
Notes de dégustation
Nez : Très élégant sur la finesse et le fruit, exhalant des notes de fruits jaunes sur une belle trame de fruits secs.
Palais : La bouche est ronde et dense, un bel équilibre entre onctuosité et minéralité. Un grand vin racé.
Accords mets et vins
Ce grand blanc de Bourgogne accompagnera parfaitement un beau poisson à la nage ou en sauce, les crustacés, un saumon fumé ou un feuilleté d’escargots. Coté fromages, il se mariera parfaitement avec un vache frais ou encore un beau morceau de Comté.
Service
Potentiel de garde
Origine
Le village forme d'ailleurs avec ceux de Puligny-Montrachet et Chassagne-Montrachet, cette zone que l'on nomme "Le Triangle d'Or" et réputé produire les meilleurs vins blancs qui existent. Ici, le Chardonnay trouve un terroir parfait, en pente douce et d'une exposition idéale au levant ou au midi, composé de calcaire et de marnes.
Environ 30% de la surface d'appellation est classée en 1er Cru, composés de 19 climats différents.
Vinification et élevage
Dans une démarche de recherche de pureté aromatique, les moûts ont subi un débourbage de 24h pour éliminer les plus grosses impuretés avant d'être entonnés pour la fermentation alcoolique.
Les lies ont été remises en suspension une fois par semaine par bâtonnage pour développer la rondeur et le potentiel aromatique.
Le vin a été élevé en fût de chêne durant 16 mois, avec une proportion de 20% de fûts neufs qui apportent des arômes légèrement toastés ainsi que de la rondeur.
Millésime : 2016
Fluctuat nec mergitur...ainsi pourrait-on se représenter notre chère Bourgogne depuis quelques années! Malmenée par les conditions climatiques, mais toujours capable d’en tirer le meilleur avec des vins d’une qualité remarquable. Et le millésime 2016 en sera encore une belle preuve s’il en faut !
Tout a commencé par un hiver d’une grande douceur...d’une trop grande douceur peut-être dira-t-on avec le recul. C’est d’ailleurs l’hiver le plus chaud que nous ayons connu depuis 1900, avec des écarts de température dépassant les 100% par rapport aux normales de saison. A cela s’ajoute des précipitations excédentaires, touchant surtout la Côte d’Or, et par conséquent un manque d’ensoleillement particulièrement important.
Les températures hivernales arriveront finalement avec 3 mois de retard, à partir de mars, mais ne s’installeront pas car le débourrement s’observera au début du mois d’avril. Et alors que le printemps s’installe, il amène avec lui son lot de catastrophes : d’abord un orage de grêle dans le sud du Mâconnais ; puis une nuit tragique de gel le 26 avril touchant le vignoble du Grand Auxerrois jusqu’au nord de la Côte Chalonnaise ; et enfin encore deux orages de grêle les 13 et 27 mai dans l’Yonne qui laisseront Chablis particulièrement meurtri, avec un potentiel de récolte presque anéanti.
Jusqu’à l’arrivée de l’été, nous avons vécu des heures sombres, espérant que la vigne retrouve un second souffle. Avec de forts écarts d’une parcelle à l’autre, la reprise du cycle végétatif s’opère. Les premières fleurs apparaissent tardivement à la mi-juin, mais les températures élevées engendrent une floraison rapide.
A partir de juillet, les extrêmes climatiques s’inversent : les températures sont au-dessus de la normale et l’ensoleillement largement excédentaire. Cette situation perdurera jusqu’à fin octobre, permettant une bonne maturation des raisins.
Les vendanges débutent le 20 septembre et s’étendent sur un mois, les excellentes conditions climatiques permettant de vendanger chaque parcelle au meilleur moment.
Au final, ce sont des raisins d’une très belle qualité qui ont été récoltés. Et si les secteurs touchés par la grêle et le gel ont peu ou pas donné de récolte, les secteurs épargnés ont offert de beaux rendements.
Le potentiel qualitatif de ce millésime s’est très vite confirmé pendant les vinifications. Équilibre, structure et beaucoup de fraicheur et de finesse sont la signature de ce millésime né dans la douleur.